Un natif de la capitale fidèle à sa ville, on n’en voit pas tous les jours. Beaucoup partent, certains restent, et c’est le cas du jeune défenseur du Paris Saint-Germain et champion du monde, dont Trente Trois Degrés vous brosse le portrait.
Avant le fameux titre de champion du monde en 2018, débute 16 ans plus tôt, ce qui sera le départ d’une carrière pour l’instant juste et fidèle. Il commencera le football entre l’AS Éragny, chez lui, dans le Val d’Oise, et sa cité des Dix Arpents. Déjà, le désormais défenseur central voulait jouer pour son club de coeur, à savoir le Paris Saint-Germain. Ses voeux seront vite exaucés, puisque le PSG le repèrera en 2005, alors que Presnel n’a que dix ans.
Des débuts incertains…
Ses débuts seront mouvementés, et pour cause, Kimpembe n’a pas été que défenseur. En effet, il s’est vu être attaquant en premier lieu, puis latéral droit et enfin défenseur, grâce à un manque de joueurs à ce poste lors d’un match en benjamin. Des rôles qui ne lui convenaient pas vraiment, étant donné son physique, souvent jugé comme frêle. Il peine alors à s’imposer parmi ses coéquipiers mais si il y a bien quelque chose qu’on ne peut lui enlever, c’est sa détermination.
Et malgré ses ennuis externes au football, Kimpembe a su se remettre en question et rebondir de plus belle vers ses 17 ans, lui qui, encore en réserve, est témoin du départ en professionnel de ses amis Adrien Rabiot et Kingsley Coman. Rebondir, oui, et notamment grâce à un changement physique notable, traduit par une croissance remarquable. Le fan de Marcelo devient définitivement défenseur central.
…comblés par une ascension rapide
C’est en 2014 que le joueur devient officiellement professionnel, sous Laurent Blanc à cette époque, grâce à une carence défensive centrale lors des entrainements. Il ne quittera plus jamais le groupe. S’en suivront les premières expériences propres aux nouveaux, comme son premier match professionnel le 17 octobre 2014 contre Lens, à 19 ans, ainsi que son premier contrat professionnel le 17 mars 2015. C’est à partir de ce moment que Presnel Kimpembe ne cessera de faire ses preuves.
En parallèle, sa carrière chez les bleus U20 se déroule à merveille, remportant même le tournoi de Toulon en mai 2015. Il va commencer à s’imposer dans l’effectif parisien peu à peu, enchaînant les belles performances, tellement qu’Unai Emery, alors présent depuis mai 2016, ne cherchera pas d’autre défenseur suite au départ de David Luiz.
Une chance pour Kimpembe, et puis vint le 14 février 2017 et son PSG contre FC Barcelone (4-0) en huitièmes de finale de Ligue des champions. Ce soir, Presnel sera titulaire, à cause, ou plutôt grâce à l’absence du capitaine Thiago Silva, et livrera une prestation incroyable contre Lionel Messi.
S’en suivra une confiance rassurante dans le jeu qui confirmera son statut, malgré l’élimination du match retour. Cette confirmation lui ouvrira les portes de la Coupe du monde, via sa première sélection en équipe de France, que cette dernière va bien évidemment remporter. Le jeune champion du monde vivra une période de carrière plus vide après le championnat, peut-être après le pénalty provoqué par son coude droit, qui causera l’élimination du PSG contre Manchester United en février 2019, lui qui avait inscrit son premier but professionnel au match aller. Après sa vidéo personnelle d’excuse aux supporters, les mauvaises prestations s’enchaîneront, à se demander si ces derniers pourraient, un jour, revoir un Presnel au top niveau.
La détermination et l’amour du maillot
Revient le mot caractérisant le mieux ce joueur, à savoir la détermination. Malgré cette mauvaise passe aussi due à la naissance prématurée de son fils Kayis, Presnel Kimpembe est, depuis la saison dernière et la finale de Ligue des champions, revenu à un certain niveau d’implication et de rigueur, pour le plus grand plaisir des supporters. Des actions comme son tacle sacrifice contre Lille, qui lui ont couté une lésion à la cuisse, prouvent sa dévotion pour son club de coeur, avec lequel il est lié jusqu’en 2024.
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