Cette déclaration du nouveau PDG de Nike, John Donahoe, intervient une semaine après l’affaire impliquant Bloomberg, Nike et West Coast Streetwear.
Cette affaire avait et fait toujours beaucoup parler. Ann Hebert, alors récemment devenue vice-présidente en charge de la région Amérique du Nord de la marque au Swoosh, a démissionné. Et cela suite à la révélation d’une affaire liée à son fils, Joe Hebert. Ce dernier, gérant d’un énorme business de revente de sneakers, était soupçonné de profiter du poste de sa mère afin d’accéder à des paires rares ou encore des réductions. Quelques jours après ce scandale, on apprend que Nike souhaite mettre en place plusieurs mesures anti-bot pour garantir à ses client(e)s une meilleure expérience d’achat.
Déjà mitigée, l’opinion publique sur le resell ne s’est pas amélioré avec cette histoire. En conséquence, bien que Nike n’ait pas réagi publiquement, et ait remplacé Ann Hebert par Sarah Mensah (chez Nike depuis 2013 et ancienne directrice des opérations chez les Portland Trail Blazers), John Donahoe a tenu une réunion virtuelle avec l’équipe nord-américaine de la marque.
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Durant cette réunion enregistrée par Complex, le PDG de Nike évoque la confiance décroissante des fans de la marque : « Il n’y a pas de valeur plus fondamentale à ce que nous sommes que la confiance que nos consommateurs nous accordent, à notre marque et à nos produits. Et le fait est que cet incident a suscité des interrogations chez certains de nos consommateurs qui se demandent alors s’ils peuvent nous faire confiance, notamment en ce qui concerne les lancements de nos produits« .
John Donahoe continue et arrive sur le sujet de l’anti-bot, technologie qu’ils travaillent depuis un certain temps : “On travaille sur une technologie anti-bot depuis quelques années […] Ça fait partie de la solution, mais on se doit de redoubler d’efforts”. Une bonne nouvelle donc, qui permettrait d’équilibrer au possible les chances d’achat de la part des consommateurs, eux qui n’ont jamais cessé de demander à Nike de renforcer sa politique anti-bot depuis au moins deux ans maintenant.