Mylène Farmer revient avec « L’Emprise », le douzième album issu de la discographie de la chanteuse aux huit disques de diamant.
Au gré de ses sentiments, Mylène Farmer décide de nous livrer son nouvel album « L’Emprise ». Après plus de quatre ans d’attente, elle nous confie aujourd’hui un chemin d’introspection. Elle perçoit un nouveau monde, plus riche comme plus dangereux. Des personnes plus libres et pourtant avec davantage d’ascendants. Et surtout des questions et des angoisses existentielles prédominantes.
« L’Emprise », c’est le titre du nouvel album de Mylène Farmer. C’est un retour très attendu de la part de ses fans. Son album, aussi disponible en six supports physiques différents, est composé de quatorze titres au total, dont deux titres bonus version « piano voix ».
Un album libérateur et audible
Mylène avoue aux médias avoir « failli tout arrêter ». Notamment à cause d’expériences personnelles, qui se rapportent directement au titre propre de l’album : « L’Emprise » est ainsi sorti le 25 novembre ou la journée de la lutte contre les violences faites aux femmes. Abordant le thème du « pervers narcissique », cette corrélation est tout sauf anodine. Cette thématique lui tient particulièrement à coeur, et en dehors de toute actualité, ce sujet s’est « imposé » à elle, comme elle le cite dans son interview pour Le Journal du Dimanche.
De nature sensible, elle dit avoir subi de la perversion d’autrui, à tel point qu’il lui fallut combattre cette « emprise » dont elle était victime. Mylène veut parler à toutes les personnes qui vivent, tolèrent ou s’isolent face à ce genre de comportement. Plus largement, le thème de l’emprise se rapporte aussi à une forme d’effet du monde réel. Une emprise dite alors « universelle », présente partout, dans tous les domaines où « le libre arbitre » et « la libre-pensée » sont « mis à mal ».
De grands esprits qui se rencontrent
Pour ce projet, le travail a été fait en équipe mais surtout avec « l’envie ». Wookid a composé huit titres sur l’ensemble de l’album et signe aussi les visuels. Les deux artistes « tiraillés entre ombre et lumière » selon la chanteuse, possèdent une similarité musicale impressionnante.
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L’homme issu du cinéma, promet ses analogies à notre icône française sur cet album. Ils ont ainsi beaucoup travaillé en duo, comme des jumeaux. Woodkid dédie lui-même l’inspiration et l’aide qu’a incarné Mylène Farmer dans sa vie. Il la remercie particulièrement dans ses interview mais aussi sur ses réseaux sociaux.
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Il y a d’ailleurs beaucoup de points communs entre « Iron », le dernier album de Woodkid, et celui de Mylène. On retrouve aussi Aron, Moby, le groupe britannique Archive et Yvan Cassar sur certains pianos, des personnes avec qui la chanteuse éprouve un réel plaisir à travailler.
De cette manière, c’est un album d’une complexité extraordinaire qui se présente à nos oreilles. Mylène chante avec sensibilité et cette fois-ci on comprend que ça n’a pas été si simple de le faire. Son travail, autant musical que personnel, nous a offert ce très beau cadeau : « L’Emprise ». Disponible en éditions physiques et digitales.
