Nouvelle École : les portraits des trois finalistes du show Netflix

Si un show fait parler de lui en France, c’est bien le concours de rappeurs français diffusé sur Netflix. En marge de l’épisode final diffusé le 21 juin dernier, Trente Trois Degrés vous décortique le style des trois finalistes.

Nouvelle École est un show qui ne fait absolument pas l’unanimité, en se fiant aux réactions sur Twitter. Premiers juges de chaque nouvelle rafale d’épisodes, le tribunal n’a pas manqué à remarquer, à raison ou à tort, la faiblesse de critique dans les mots des juges, ce qui a mené a des choix considérés comme injustes. D’autres ont relevé le manque de personnalité chez les participants. Mais tout de même, ce sont trois artistes aux personnalités bien distinctes qui se retrouvent aujourd’hui sur la dernière ligne droite. Et les envolées sont immédiates, à voir leurs résultats respectifs depuis un mois de diffusion. En parallèle de la diffusion de la finale aujourd’hui, Trente Trois Degrés vous dresse le portrait de Leys, Fresh LaPeufra et Elyon.

Leys, l’art et une manière qui reste à être prouvée

Retenue par Niska au début de l’aventure, Leys s’était montrée comme très émotive face à quelconque pression. Quelque chose de bien souvent préjudiciable, seulement cela ne l’a pas empêchée d’atteindre la finale en tant que seule femme. Après la déception, ce sont ses performances qui ont réussi à parler pour elle. Une fois lancée dans ce qu’elle aime faire le plus, Leys capte l’attention et prend de la place grâce à sa maitrise notable. Avec la finale, on remarque une belle évolution de sa part, et une confiance méritée.

Fresh LaPeufra, le super Saiyan

Parti de Belgique avec Shay pour faire ses preuves dans la capitale française, Fresh LaPeufra aura été la pile électrique. Véritable nounours dans la vie de tous les jours, et surtout quand il est avec tous ses amis, c’est sur scène que l’artiste se défoule. Ses inspirations trap maîtrisées auront séduit le public et les juges tout le long de la série, avec quelques highlights difficiles à oublier. Tout cela étant dit, il est difficile de ne pas faire confiance à Fresh sur les prochains hits du rap francophone.

Elyon, l’identité assumée

Comme dirait SCH, Elyon personnifie la proposition même dans le programme. Retenu par Niska lors des auditions, cet artiste a tout de suite touché l’audience grâce à sa philosophie. Pas de bling-bling pour lui, car Elyon veut avant tout transmettre un message fort, nuancé d’émotions tout aussi riches. Cette authenticité aura témoigné d’une performance constante malgré une présence mineure du rap, en faveur de sa voix cassée. Mais force est de constater que sa vision et sa débrouillardise l’auront fait aller loin, avec le mérite.

Mentions honorables :

BB Jacques, l’outsider à succès

Éliminé par STLR lors des battles, BB Jacques avait suscité de vives réactions. Sa niac lui aura valu le départ de l’émission, pourtant le rappeur n’a pas manqué de faire son chemin depuis son échec. BB Jacques n’a jamais fait autant parler de lui qu’en dehors du cadre de Nouvelle École. Sa direction artistique, il la revendique comme travaillée, avec une plume poétique et référencée. Son flow agressif lui vaut d’ailleurs la comparaison avec un fameux Niro.

Houssbad, l’ambianceur ambiancé

Ceux en qui Houssbad croit le plus, c’est les autres. Considéré comme véritable soutien de tous les participants, c’est la bromance avec Fresh LaPeufra qui aura ému les spectateurs. Mais lors de toutes ses prestations, Houssbad se plaçait comme quelqu’un pour qui la tâche est facile, et c’était le cas. Quand il rappe, Houssbad s’amuse et rayonne par son aisance. Aussi, c’est un grand blagueur qui n’hésite jamais à faire son show dans ses textes et ses clips. Les meilleures punchlines de Nouvelle École, c’est lui.