Alors que le Covid-19 a fait plus de 20 000 morts en France, Benedetta Maione, une graphiste italienne âgée de 29 ans, nous raconte comment le confinement s’est transformé en véritable source d’inspiration pour elle.
Voilà maintenant des semaines que la jeune femme est confinée chez sa mère à Naples, loin de son quotidien qui lui est pourtant si cher.
« Lundi 9 mars, l’Italie est devenue une « zone rouge ». Fille de parents séparés, je me suis retrouvée loin de mon papa et de mon petit ami, de mon travail, de mes amis… Bref, loin de ma précieuse routine et catapultée dans une situation « irréelle », que je n’aurais jamais cru vivre. J’ai alors pensé à commencer une rubrique sur mes différents réseaux sociaux pour garder l’esprit occupé mais aussi pour donner le sourire et quelques conseils à mes followers. Beaucoup m’ont demandé : « Tu as un programme pour tes travaux ? « , « Tu suis un schéma ? ». La réalité est que je suis née Verseau et ma caractéristique principale est la mauvaise humeur, raison pour laquelle chaque matin, je me réveille tôt, je bois un bon café napolitain et attends le premier détail qui attirera mon attention comme un livre sur ma table de chevet, une newsletter, un produit dans le frigo, un vêtement qui sort du placard… Je décide alors d’y consacrer mon travail de la journée. »
Son travail, le voici :
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« Il en faut peu pour avoir de l’imagination et donner le sourire aux gens, qui comme moi, se retrouvent désormais enfermés chez eux, privés de leurs habitudes. Malgré tout, je crois que nous ne devons pas perdre la force et la ténacité qui caractérise notre peuple. Donnant comme toujours un certain accent sur l’art qui, avec ses multiples facettes, peut rendre nos jours moins gris, en attendant que tout aille mieux et que nous puissions sourire et s’embrasser tous ensemble à nouveau. »
Ses travaux sont disponibles sur son site et sa page Instagram.
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