Hier matin, Booba était en direct sur Europe 1 pour présenter son tout nouveau projet intitulé Corona Time. Lancée dans un premier temps sur ses réseaux sociaux, cette nouvelle émission a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux risques sanitaires liés au Coronavirus et montrer l’importance du confinement.
Invité en direct sur Europe 1 mardi, Booba a souhaité insister sur l’importance de la situation actuelle. « Ce n’est pas le rappeur qui parle, c’est l’homme », tels étaient les mots du DUC après la sortie de sa nouvelle émission hebdomadaire. Si le rappeur a préféré garder sa formule habituelle « La confinerie n’est jamais finie », il prévient que son engagement contre la pandémie est loin d’être une blague.
Au programme, une vingtaine de minutes où B2O se met dans la peau d’un journaliste. De chez lui, il se filme échangeant avec plusieurs intervenants autour du Coronavirus. Dans l’émission de lundi, les internautes ont eu l’occasion de voir le témoignage de Ben, médiateur à Nanterre qui, à travers des petites vidéos, demande aux gens de sa ville de rentrer chez eux. S’en est suivie l’intervention plus que surprenante de l’ex-patron du Renseignement intérieur, Bernard Squarcini, avec qui Booba a discuté pendant plusieurs minutes. Le rappeur promet également, lors des prochains volets, de donner la parole à ceux qui « font partie du combat », à savoir les infirmières et les médecins.
L’ère des clashs semble désormais terminée, Booba utilise dorénavant son influence pour la bonne cause. Fini le temps des insultes, des octogones et des suppressions de compte, B2O le sait : « C’est une question de vie ou de mort. On n’est qu’au début de ce qui va être un massacre, c’est maintenant ou jamais ». Alors oui, depuis que son ancien compte aux 4,5 millions d’abonnés a été suspendu suite à « une histoire de fesses », Booba n’a plus la même influence qu’avant mais son geste est fort. « Là on n’est pas dans le rap, on n’est pas dans le clash, on est dans l’humain et on le fait pour protéger nos proches », martèle-t-il sur ses réseaux. Selon lui, les médias traditionnels sont devenus inutiles pour les jeunes et c’est grâce au digital et aux réseaux sociaux que le message de sensibilisation pourra atteindre sa cible.
« Chanter c’est bien, mais sauver des vies c’est mieux ». Pour la première fois, Booba apporte son soutien public aux forces de l’ordre et fait le relais de l’État.
Le monde a connu le Booba rappeur, le Booba clasheur, le Booba boxeur, il est temps pour nous de découvrir le Booba soucieux des autres. Alors faîtes comme lui, prenez la mesure du danger et restez chez vous.
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