À travers un nouveau projet marqué par des ambiances et des flows nouveaux, le bordelais Khali nous raconte l’histoire de la new wave.
Couleurs. Si ce mot est le titre même de LAÏLA, c’est bien celui-ci qui définit le mieux l’entièreté du nouveau projet de Khali. Après Palmer wild story en 2019 et Le tournesol en 2020, l’artiste bordelais nous propose un univers novateur, et au vu des réactions, ce dernier semble très prometteur.
Qualifié de « New Wave » du rap français par lui-même, ou encore son ami La Fève -et plus généralement par tout artiste conscient de son potentiel incroyable-, ses paroles racontent des émotions soutenues par des prods qui semblent venir d’outre-Atlantique.
Est comprise dans cet OVNI la magnifique cover du projet (réalisée par le peintre Antonio J. Ainscough, @ajainscough), qui elle-même définit bien son contenu musical. Un contraste entre nuit et jour, peut-être traduit par les changements de prods dans certains morceaux.
Des événements on ne peut plus naturels donc, et expliqués par Khali sur Instagram : « Je suis fier que toute la création de ce projet se soit faite de manière aussi naturelle. Ça vient de nous. Je cherche pas loin la créativité, je laisse ma vie parler toutes les nuits avec une voix bizarre. » Et il en va de même pour le seul et unique featuring du projet, sur « SIRÈNES » avec Chanceko.
LAÏLA de Khali est maintenant disponible sur toutes les plateformes de streaming. Cette New Wave du paysage rap français semble s’installer peu à peu, et ce naturellement. « 2021 poto y’a plus de doutes. »