« Bad Queen » de Maureen , la ne fusion envoûtante de shatta martiniquais et de vibes contemporaines, portée par un message d’émancipation féminine.
Maureen, jeune talent de 24 ans, émerge comme une figure emblématique de la scène musicale martiniquaise. Son parcours artistique prend un tournant décisif avec la sortie en 2019 de « Flex ». Cela marque le début d’une ascension fulgurante. C’est ainsi qu’elle a enchaîné les concerts, multiplié les clips et développé des collaborations avec des artistes renommés tels que Kalash et Mr. Vegas.
L’essence du shatta
Le shatta, une réinterprétation martiniquaise du dancehall jamaïcain, est devenu un véritable phénomène culturel dans les Antilles françaises. À l’origine, le terme « shatta » désignait un tireur ou un gangsta en Jamaïque. Cependant, il a évolué pour désigner une soirée, une ambiance, voire même une personne ou un son dans les îles caribéennes. Le shatta, en tant que genre musical, est caractérisé par des rythmes entraînants et des paroles percutantes. Il mélange habilement les influences du dancehall, du hip-hop et des musiques traditionnelles locales comme le bèlè. Porté par des artistes talentueux tels que Maureen, le shatta est devenu un phénomène culturel. En effet, celui-ci transcende les frontières linguistiques et captive un public toujours plus large.
L’EP qui redéfinit les normes
Ce vendredi 16 février 2024, représente un moment crucial dans la carrière de Maureen avec la sortie tant attendue de son premier EP intitulé « Bad Queen ». Cet EP, un véritable joyau artistique, incarne la quintessence de son talent et de sa créativité. Réalisé sous le label martiniquais Black Stane, « Bad Queen » est le fruit d’un travail minutieux et passionné. Il démontre l’évolution artistique mais aussi l’authenticité de Maureen en tant qu’artiste. Cette sortie sera accompagnée d’un clip qui est un mix de deux morceaux de l’EP : Kompet et Jiggle.
Le projet s’ouvre sur une entrée fracassante dans l’univers de Maureen, suivie par le sulfureux « Kompet ». Ce titre au beat implacable et aux lyrics directs donne le ton de l’album et impose Maureen comme une figure majeure du shatta. Ensuite « Pum Fat » est servi par une instrumentale ensorcelante.
On retrouve également dans l’EP « Jiggle » qui illustre parfaitement l’aisance avec laquelle Maureen navigue entre les influences musicales, alternant habilement entre chant et spoken word. La suite de l’EP alterne entre morceaux upbeat et ballades sensuelles, sans jamais perdre de vue l’ADN de Maureen : l’authenticité et la modernité.
Enregistré entre la Martinique et Paris, « Bad Queen » est le fruit d’une collaboration étroite entre Maureen et ses équipes de production. Par ailleurs, travailler dans différents environnements lui a permis de trouver l’équilibre entre ses racines antillaises et ses aspirations contemporaines.
Une ode à l’affirmation de soi
À travers cet album, Maureen souhaite donc transmettre un message fort : celui de l’émancipation féminine et de la libération des corps. Elle assume pleinement sa sexualité et encourage les femmes à prendre possession de leur image et de leur désir. En somme, « Bad Queen » est un manifeste pour une génération de femmes fortes, ambitieuses et audacieuses. Une artiste engagée et passionnée le représente.
La musique de Maureen se distingue par son caractère syncopé et dansant, créant une symbiose parfaite entre rythme et poésie. Avec des paroles percutantes et des mélodies envoûtantes, elle captive un public toujours plus large.
L’avenir s’annonce radieux pour Maureen, dont la fraîcheur, l’impertinence et le talent continuent de séduire un public toujours plus nombreux. Avec « Bad Queen », elle confirme donc son statut de nouvelle reine du shatta martiniquais et laisse présager de nouvelles collaborations et de nouveaux succès à venir.
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