Dernier film de David Leitch, réalisateur connu pour le complètement barré « Deadpool 2 », « Bullet Train » s’impose comme l’un des blockbusters de cette fin d’été et même d’après-covid.
Réalisateur connu pour des films aux scènes d’action impressionnantes comme « John wick » ou « Atomic Blonde », David Leitch met de plus en avant la comédie au sein de sa filmographie depuis le deuxième volet de la série des « Deadpool ». Avec « Bullet Train », David Leitch adapte un célèbre roman de Kotaro Isaka en y ajoutant son côté décalé.
Coccinelle, joué par Brad Pitt, est un assassin particulièrement connu pour sa malchance qui espère s’acquitter de sa nouvelle mission dans une tranquillité absolue. Mais une fois à bord du bullet train, sa mission s’apprête à prendre une tournure radicalement différente.
Un Diesel
Avec son rythme parfait, le film s’impose comme un véritable diesel. Pendant près de deux heures, le film proposera une ambiance huis clos à bord du train le plus rapide du monde : le bullet train. Les scènes d’action sont vraiment dynamiques bien qu’un peu courtes. Avec l’ensemble des possibilités qu’offre un train comme terrain de jeu, les chorégraphies restent classiques même si teintées d’humour. D’ailleurs dans la majorité de ces scènes, Brad Pitt réalise lui-même ses cascades et a très peu utilisé de doublure sur le tournage.
À l’aide d’un cocktail d’action et d’humour explosif, l’histoire nous rappelle le découpage de certains films de Quentin Tarantino. Ainsi, avec ses retournements de situation à outrance, le film ne laisse aucun répit à ses personnages. À la manière d’une série télé, personne n’est épargné et certain d’être en vie pour assister au générique de fin.
Avec son environnement nippon, « Bullet Train » exploite la culture japonaise sous toutes ses formes. Dans un premier temps avec les avancés technologiques avec le fameux « bullet tain » équivalent du shinkansen japonais. Puis avec l’aspect historique avec l’univers des samuraïs et du code d’honneur de ces derniers. Enfin, le film utilise la politesse unique de la société japonaise comme comique tout au long du métrage.
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Laissez place au second degré
« Bullet Tain » ne se prend pas au sérieux. Bien que le film nous propose des scènes d’action de grande qualité, l’humour passe rapidement au premier plan. Semblable à l’humour présent dans les films de Guy Ritchie, le film se présente plus comme une comédie que comme un film d’action.
Déjà par le biais de son casting. Brad Pitt est excellent dans son rôle de professionnel un peu benêt. Le reste du casting n’est pas en reste et l’alchimie entre Aaron Taylor-Johnson et Brian Tyree Henry fonctionne à merveille. Chaque personnage a ses fulgurances malgré une Joey King un peu en retrait.
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Le film assume son côté décalé en utilisant à merveille les différents comiques. Que cela soit le comique de répétition avec de nombreux running gag tout au long du film ou encore le comique de situation présent grâce à la fameuse poisse du personnage de coccinelle.
Certains placements de produit sont trop flagrants, S/O Corona. Il aurait été bien d’utiliser l’humour afin de faire preuve de subtilité comme lors d’une course-pousuite en voiture à l’occasion d’un flash-back où ce dernier est hilarant si on le remarque.
« Bullet Tain » s’impose comme un excellent blockbuster estival qui vous fera sûrement décrocher plus d’un rire. Bien que le film n’atteigne pas l’excellence de ses inspirations, on invite à le découvrir dans les salles obscures !
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