Le Groupe Printemps annonce aujourd’hui un plan de relance dans lequel il envisage la fermeture de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, ainsi que de trois magasins Citadium.
La crise sanitaire et les mesures gouvernementales liées à cette dernière auront eu raison de nombreux petits commerçants en 2020, mais aussi de grands groupes commerciaux tel que le groupe Printemps, le poussant à envisager la fermeture de deux de ses point de vente Citadium à Paris.
En effet, le géant du prêt-à-porter a publié aujourd’hui, mardi 10 novembre, un communiqué dans lequel il indique vouloir « réduire les pertes accumulées depuis des années » et ambitionne pour cela de supprimer sept de ses magasins en France. Environ 430 postes sont menacés.
Le groupe de grands magasins Printemps « prévoit la fermeture » de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d’un « plan de relance » visant à « assurer la pérennité de ses activités » #AFP pic.twitter.com/feysuslvCF
— Agence France-Presse (@afpfr) November 10, 2020
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Cependant, Printemps n’a pas annoncé en détail quels seront les magasins qui mettront la clé sous la porte. D’après le site d’actualité Fashion Network, les magasins Printemps de Paris Place d’Italie, Le Havre, Strasbourg et Metz pourraient fermer prochainement. Également, les magasins Citadium de Paris Champs Élysées, celui de Nation situé dans le Printemps Nation et Toulon seraient concernés par ces mesures.
« Après avoir étudié l’ensemble des alternatives envisageables, le groupe Printemps est aujourd’hui dans l’obligation de transformer son modèle pour arrêter les pertes, s’adapter aux exigences de marché et assurer sa pérennité sur le long terme » déclare le groupe dans son communiqué.
2020 sera donc l’année où l’ancien monde physique a le plus reculé face à l’arrivée du nouveau monde technologique et virtuel. En fermant ses magasins, Printemps espère ainsi rester dans l’ère du temps. Pas moins de 40 millions d’euros sont prévus d’ici les trois prochaines années pour « faire du digital et de l’omnicanalité, un levier important de croissance, de réinventer l’expérience retail et renforcer la différenciation de son offre, et de redévelopper le socle de clientèle ». Affaire à suivre.