C’est décidé ! Le festival international de photojournalisme Visa maintient sa 32e édition en ligne, avec au programme environnement et femmes photographes.
Depuis 1989, le Visa pour l’Image s’efforce chaque année de présenter une sélection des meilleurs reportages et photographies, réunissant ainsi les acteurs majeurs du photojournalisme. Ces images reflètent différents fragments qui constituent l’histoire depuis ces trente-deux dernières années, mêlant actualité, récits, rencontres et anecdotes. Au programme : covid 19, crise écologique et révoltes urbaines qui seront mis à l’honneur lors de cette édition maintenue à Perpignan. « Visa, c’est le temple de la liberté d’expression et, dans des conjectures tragiques, la mission des photojournalistes est encore plus cruciale », a expliqué son président, l’ancien ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres, lors d’un point presse virtuel vendredi dernier.
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Même si le choix est de sauvegarder la dimension physique du rendez-vous annuel, le festival s’est imposé à une période où « de nombreux photojournalistes rament, quasiment sans commande depuis deux mois », a souligné le directeur du festival Jean-François Leroy. C’est pourquoi, une programmation en ligne sera mise en place.
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Les femmes se dévoilent
Cette année, l’édition 2020 sera particulièrement féminine, notamment grâce à des photographes tels que Nicole Tung, bourse de production pour les femmes photojournalistes du ministère de la Culture, qui rendra compte avec Les contestataires de la lutte des manifestants de Hong Kong contre le régime de Pékin, parmi la mise en avant d’autres soulèvements urbains. De plus, pour la vingtième année consécutive, Canon et Visa pour l’Image remettront la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste à une photographe exceptionnelle en reconnaissance à sa contribution au photojournalisme. Lors d’une des soirées, la lauréate 2020 recevra sa bourse de 8000 euros, pour l’aider à réaliser son projet. L’œuvre sera ensuite programmée au festival 2021.
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Ce n’est pas tout ! Parmi les sujets forts mis en avant par Jean-François Leroy, un reportage de Peter Turnley sur Le visage humain du Covid-19 à New-York, aux côtés d’une exposition collective Pandémie(s), premier tour d’horizon de cette crise. Vingt expositions prévues feront également face aux questions écologiques et au développement durable, donnant à voir Une planète noyée sous le plastique, sous l’objectif de James Whitlow Delano.
Impatients ? Alors rendez-vous du 29 août au 13 septembre 2020 pour en savoir plus sur le festival.
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