Qu’elle soit positive ou négative, les artistes d’aujourd’hui ont une énorme influence sur leur public. Dans la mode, le style de vie ou même tout ce qui touche à la drogue, beaucoup de rappeurs sont considérés comme des exemples par les jeunes qui les suivent.
Actuellement, la mode reste le domaine dans lequel les rappeurs sont les plus influents et ça, les marques l’ont compris ! Étant donné que le style vestimentaire des artistes est souvent repris par leur public, les marques en profitent pour toucher plus de consommateurs en faisant de ces rappeurs leurs égéries comme par exemple A$AP Rocky avec Dior, Travis Scott avec Yves Saint Laurent ou très récemment le français S.Pri Noir avec Cartier.
Associer le rap et la mode était quelque chose d’impensable il y a à peine dix ans, pourtant les marques de luxe ont finalement accepté de travailler avec ces artistes, qu’ils dénigraient souvent auparavant, pour augmenter le nombre de leurs clients. De nombreuses marques de streetwear se sont également rapprochées du monde de la musique en collaborant directement avec les artistes les plus influents comme Adidas avec Kanye West et Pharrell Williams, Nike et Jordan avec Travis Scott, Kendrick Lamar ou encore Drake et même Converse avec Tyler The Creator. Découvrez ici notre article sur les plus grandes collaborations entre les rappeurs et les marques de sneakers.
L’influence de ces artistes n’est pas toujours la meilleure pour les jeunes qui les écoutent. Au-delà de leur style vestimentaire, une grande partie de la jeunesse essaie de reproduire leur « mode de vie », souvent accompagné de drogue, d’armes et de violences.
Alors, doit-on reprocher aux artistes de parler de situations qu’ils vivent, pour beaucoup, au quotidien ? Doivent-ils faire plus attention aux thématiques qu’ils évoquent dans leurs textes ? Ou doit-on rejeter la faute sur des jeunes, jugés trop influençables ? Ces questions animent un important débat qui revient souvent dès qu’une polémique ressurgit dans les médias généralistes; la dernière en date étant sûrement celle de l’affaire Booba-Kaaris.