Fort du succès de la série Squid Game sur Netflix, la Corée du Sud et son cinéma sont sous le feu des projecteurs. L’occasion pour Trente Trois Degrés de vous faire découvrir ou redécouvrir 5 pépites du genre.
Un genre à part entière
Depuis plusieurs années, le cinéma coréen a su se faire une place de plus en plus importante sur nos écrans. Le genre a su s’imposer en salle, mais aussi en streaming via des plateformes comme Netflix.
Psychologique, violent, froid parfois même gore. Le genre décrit la brutalité d’une Corée marquée par la guerre et les inégalités sociales. Différent du cinéma américain, le cinéma coréen arrive à nous toucher nous spectateurs grâce à une palette d’émotions trop peu exploitée sur les terres Hollywoodiennes. C’est ce qui rend le genre peu accessible pour les non-initiés. C’est pourquoi, Trente Trois Degrés vous propose une porte d’entrée vers le cinéma coréen à travers 5 films.
Parasite (2019)
Oscar du meilleur réalisateur, Oscar du meilleur film, palme d’or à Cannes, ce ne sont pas les récompenses qui manquent à Parasite de Bong joon-Ho. Le film raconte l’histoire d’une famille pauvre de Séoul essayant de s’en sortir au travers de petits boulots. Sujets souvent abordés dans le cinéma coréen, la pauvreté et les inégalités entre les différentes classes sociales sont au cœur du récit. Le film arrive à surprendre son public à travers des changements d’ambiance brusques et sombres. Le final quant à lui est d’une violence pouvant rappeler aux spectateurs les films d’un certain Quentin Tarantino.
Derniers train pour Busan (2013)
Dernier train pour Busan est la porte d’entrée parfaite au cinéma coréen. Un virus d’origine inconnue se répand en Corée du Sud, l’état d’urgence est déclaré dans tout le pays. Nous suivons alors les passagers d’un train luttant pour leur survie. Les effets visuels du film sont d’excellente qualité, on pourrait comparer le film à World War Z, sorti en 2013. Cependant Dernier train pour Busan se démarque grâce à une ambiance pesante via un huis clos oppressant pour le spectateur. Mais également grâce à ses personnages attachants et très bien écrits pour un film de zombies.
Old Boy (2003)
Véritable torture psychologique pour le spectateur, Old Boy fait partie de ces films qui ne peuvent laisser indifférents. Le long-métrage raconte l’histoire d’un homme enlevé et enfermé pendant 15 ans. Libéré du jour au lendemain, le personnage principal est alors contacté par celui qui semble être responsable de ses malheurs. La caméra de Park Chan-Wook nous transporte à travers des espaces clos et des scènes d’une rare violence grâce à une réalisation soignée et rythmée. Tristesse ou dégoût, Old Boy ne vous laissera pas impassible.
Mother (2009)
Film décrivant l’amour maternel d’une mère pour son fils à travers une enquête policière complexe et pleine de rebondissements. Mother s’impose comme un drame plutôt qu’un Triller. Nous allons, nous, spectateurs, suivre le parcours de cette mère luttant pour prouver l’innocence de son fils accusé de meurtre face à des policiers ne voulant rien savoir. Le film nous décrit à merveille la pauvreté pouvant frapper la Corée avec un peu d’humour, marque du réalisateur.
Memories of murder (2003)
Thriller palpitant tiré d’une histoire vraie, Memories of murder nous plonge dans une série de crimes commis par celui qui est considéré comme le 1er tueur en série de Corée du Sud. On découvre alors, à travers le prisme de 2 inspecteurs une folle enquête dans un pays n’ayant encore jamais connu de telles atrocités. Second long-métrage de Bong Joon-Oh, le film s’impose rapidement en Corée puis à l’international avec un ton froid tinté d’humour. On découvre alors, la Corée des années 90 et ses habitants par le biais de personnages gaguesques et humains. Parfois drôle, parfois malaisant Memories of murder nous plonge en immersion dans une campagne coréenne désabusée.
1 commenter
[…] >> À LIRE AUSSI | Cinéma : La Corée plus que jamais sur le devant de la scène […]