Cette décision a été communiquée par e-mail aux employés de la marque.
Nike a récemment informé certains employés qu’elle prévoyait de les licencier ce samedi 15 janvier 2022. Et cela parce qu’ils n’ont pas respecté la date limite de vérification de vaccination contre le COVID-19.
Selon The Oregonian, l’entreprise a fixé une date limite, le 1er décembre de l’année passée, pour que les employés vérifient leur statut vaccinal ou demandent une exemption pour des raisons médicales ou de religion.
«Vous n’avez pas terminé le processus de vérification et nos dossiers montrent que vous n’avez pas d’exemption approuvée», peut-on lire dans un courriel que Nike a envoyé à un employé la semaine dernière. « Par conséquent, vous n’êtes pas en conformité avec la politique et votre emploi devrait prendre fin le samedi 15 janvier 2022. » Avec son siège social situé dans le même état que Nike, Columbia Sportswear prévoit de prendre des mesures similaires. Elle commencera à licencier des employés d’entreprise non vaccinés le 1er février.
L’obligation vaccinale voulue par le gouvernement est remise en question dans de nombreux états. On se questionne quant à sa légalité. D’autant plus que le sujet est très controversé aux États-Unis. Les statuts d’entreprises privées que possèdent Nike et Columbia Sportswear leur permettraient néanmoins de faciliter cette obligation, sous peine de probable résistance de la part de leurs employés.
Nike veut que ces derniers reviennent au bureau, et semble considérer la vaccination comme un moyen d’y parvenir. Cependant, le problème principal retenu par les principaux concernés, vient après une note de service. Note datant du 14 décembre et de la part de la directrice des ressources humaines Monique Matheson. Cette note déclare que l’entreprise espérait que les employés retourneraient au bureau à temps partiel à partir de ce mois-ci. Cependant, le variant Omicron ayant retardé ses plans, les employés disent ne pas comprendre pourquoi Nike applique son mandat dès maintenant, puisque les objectifs de retour au bureau sont suspendus pendant les deux prochains mois dans la région.