Le dernier projet du new-yorkais est disponible et est empreint de spiritisme.
En ces temps sombres, Joey Badass nous apporte un peu de lumière avec The Light Pack. Un petit EP constitué de trois morceaux avec comme unique guest, Pusha T. Pour rappel, le dernier projet de Joey date de 2017 avec la sortie de All-Amerikkkan Badass (contenant des feat avec J. Cole ou encore Schoolboy Q entre autres). Un album porteur de revendications politiques et sociales, évoquant le racisme présent dans la société américaine. Une longue attente que vient conclure cet essai musical, en forme de témoignage initiatique. Chaque morceau représentant l’âme (soul), l’esprit (spirit) et le corps (body) .
Wow, this is really my best album.
— BADMON (@joeyBADASS) July 15, 2020
À désormais 25 ans, le New-yorkais, ex-figure de l’underground de la Grosse Pomme, est en quête d’illumination. C’est ce que suggère ce détour spirituel et ésotérique ainsi que cette pochette qui évoque la Santeria aussi appelée Regla de Ocha, culte polythéiste afro-cubain arrivé avec les esclaves sub-sahariens . C’est cette spiritualité et cette transcendance que l’on retrouve dans le clip du morceau The Light.
Le dernier titre Shine, retient vite l’attention dès les premières secondes grâce à ce sample du grandiose Roy Ayers et son morceau Everybody Loves The Sunshine sorti en 1976 sur l’album du même nom, véritable chef d’oeuvre.
Un éveil qui traduit la maturité de celui qui sortait en 2012 la mixtape 1999. Autrefois cantonné à la scène underground, Badass enfile la cap de sauveur de la côte Est, en remettant le rap et la rime au centre du processus.
This is mumble rap extermination. This is godly interpolation.
— BADMON (@joeyBADASS) July 16, 2020
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