Sorti en juin 2020, le jeu Valorant n’a pas tardé à se faire un nom sur la scène professionnelle. Développé et édité par le géant californien Riot Games (déjà papa de League of Legends), ce jeu multijoueur de tir à la première personne est un concurrent direct à la licence Counter-Strike.
Pour faire de son nouveau bébé Valorant un adversaire de taille face à CS : GO, Riot Games n’hésite pas, au moindre “débordement”, à sanctionner les équipes pro.
Riot Games sanctionne G2 Esports et Movistar Riders
Comme chaque jeu compétitif, la licence Valorant dispose de règles strictes à respecter. Il est, par exemple, interdit aux coachs de communiquer durant les matchs (hormis pendant les pauses techniques et tactiques). Connue de toutes les équipes professionnelles, cette règle n’est pourtant pas respectée et les abus sont nombreux.
Ces débordements ont conduit la patrouille anti-triche de Riot Games à sanctionner plusieurs équipes professionnelles. C’est le cas avec G2 Esports, une structure esport créée en 2013 par l’ancien joueur pro Carlos “Ocelote” Rodriguez. Suite à une succession de “communications non autorisées”, G2 a reçu un avertissement.
Une sanction légère comparée à une autre écurie professionnelle : Movistar Riders. L’équipe espagnole a elle écopée d’un retrait de 3 points dans leur classement en VRL (Valorant Regional Leagues). Cette lourde sanction fait suite à une communication non autorisée du coach (Lucas Rojo) lors d’un match face à Rix.GG Thunder. Lucas Rojo n’avait pas hésité à fournir des instructions tactiques, en dehors des temps précis.
Dans un communiqué officiel, le studio père de Valorant a considéré cet acte comme une action « incriminante » et “sanctionnable”.
Competitive Ruling – Movistar Riders pic.twitter.com/jXn3k6lrJm
— VALORANT Champions Tour EMEA (@valesports_emea) February 3, 2022
Ces sanctions ont pour objectif de rendre la scène Valorant plus pro, afin de la faire rayonner dans l’univers de l’e-sport. Grâce au succès de son premier jeu, League Of Legends, Riot Games est expérimenté dans le domaine de l’e-sport et sait que de petits scandales nuisent à la popularité d’un jeu, surtout quand celui-ci souhaite concurrencer un mastodonte comme Counter-Strike.
Valorant : concurrent direct de Counter-Strike
Il est évident qu’avec la création de Valorant, Riot Games a pour objectif de concurrencer et détrôner Counter-Strike sur la scène compétitive. Présent depuis plus d’une vingtaine d’années dans le paysage vidéoludique, la licence phare de Valve est toujours aussi populaire. Malgré tout, avec Valorant, Riot Games tente de moderniser le style FPS (First Person-Shooter) Tactique.
Bien loin d’une confrontation terroriste contre antiterroriste, Valorant mise sur des personnages uniques (nommés agents), disposant de capacités et de compétences inédites. Exemple : un agent nommé Sage est capable de soigner et de ressusciter ses alliés. Riot Games mise également sur un jeu plus rapide et des cartes plus petites ainsi que plus étroites, favorisant les escarmouches.
Malgré tout, afin de ne pas trop dépayser les gamers, Valorant reste similaire à CS : GO sur plusieurs points :
- Interface et UHD
- Système d’armes et menu d’achat
- Base de gameplay (FPS, 5c5, éliminer les ennemis ou poser une bombe…)
- etc.
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