Après New York, Londres et Milan, c’est au tour de Paris d’accueillir la très attendue semaine de la mode. Voici un récapitulatif d’une semaine où minimalisme, légèreté et tayloring étaient au rendez vous ! Retour sur les défilés qui ont le plus marqué la saison, et probablement les années à venir.
Off White
Cette saison, Virgil Abloh a donné rendez-vous au gratin du rap américain et de la fashion sphère au Carrousel du Louvre.
Takashi Murakami, Tyga, Aleali May ou encore J Balvin… La liste des invités n’était pas des moindres et il en va de même pour le défilé qui s’ouvrait sur la performance d’un danseur de claquettes dont les semelles claquaient contre le sol d’un rythme entêtant.
Du côté de la collection, les couleurs fluo signatures de la marque ont laissé place à des couleurs plus sobres comme le gris, le beige… Tandis que les pièces sport ont été remplacées par un tailoring et un vestiaire structuré.
Malgré la présence de motifs, un certain minimalisme se dégageait à travers différentes pièces sobres et strictes et c’est ce qu’on retient de la collection Automne-Hiver d’Off White : « Tornado Warning ».
Louis Vuitton
Virgil Abloh a également marqué la Paris Fashion Week avec son défilé pour Louis Vuitton. Pour l’occasion, le designer a mis le grappin sur le jardin des Tuileries.
C’est dans un décor onirique inspiré du Truman Show, avec son ciel bleu et ses quelques nuages, que le designer a choisi de faire défiler sa collection FW20. Et pour compléter ce décor surréaliste, des outils XXL ont été plantés au milieu de la salle !
Intitulé « Heaven on earth », ce défilé était un véritable retour aux sources du tailoring. Adieu le streatwear que le designer affectionnait tant… faites place aux vestes de tailleurs et aux costumes en cuir et en broderie anglaise ! Étaient également présents, des sacs aux formes inédites et au surréalisme qu’on retrouve même sur les visages des mannequins, visages recouverts de pièces métalliques !
Et encore une fois, Virgil Abloh est soutenu par les plus grands : Bella Hadid, Skepta, Takashi Murakami… Tous étaient présents pour découvrir la quatrième collection Louis Vuitton signée Abloh !
Dior
C’est au centre de l’iconique Place de la Concorde que Kim Jones a rendu hommage à Judy Blame, icône du punk britannique.
En guise de décor, de gigantesques cubes en verre ennuagés rendent honneur à tous ceux qui ont inspiré le designer londonien.
Cette année, Kim Jones nous a présenté une collection dans laquelle on retrouve des épingles à nourrices, des bijoux composés de chaines (made by Yoon Ambush), des pulls élégamment troués… Du punk mais aussi de l’élégance, qu’on retrouve dans les broderies sublimant des gants d’opéra ou dans des smokings !
Pourtant, la pièce maîtresse du défilé, c’est certainement l’impressionnant manteau noir recouvert d’une pluie de strass.
Mais cette collection s’approprie également certains code du vestiaire féminin avec ses jeux de drapés. Offrant des silhouettes hybrides, Kim Jones a su brouiller les frontières du genre.
Lui aussi s’est offert un front row étoilé avec des grands noms de la mode et de la pop culture : Cara Delavigne, Robert Pattinson, Kate Moss ou encore le couple Beckham !
Balmain
Pour cette saison, Olivier Rousteing a transformé la grande Halle de la Villette en un désert aux dunes à l’infini.
Pour ce défilé, adieu armée Balmain et dorures et place à la sensualité et à la légèreté.
Légèreté qu’on retrouve dans les drapés dans lesquels les corps des mannequins s’enroulent. Silhouettes fluides et pantalons façons sarouels, c’est cette poésie et cette douceur que nous offre le directeur artistique de la maison Balmain. Et tout ça dans un camaïeu de beige et de couleur sable.
Mais la poésie ne s’arrête pas là puisque le défilé se conclut avec un final des plus beaux. Ce sont des danseurs contemporains aux torses nus et vêtus d’un des pantalons phare de la collection qui clôturent le défilé, suivis du directeur artistique et de ses mannequins.
Jacquemus
C’est certainement l’un des défilés les plus attendus de la PFW. Le défilé mixte, « L’année 97 » signé Simon Porte Jacquemus.
« Quand j’avais 7 ans, j’ai pris un rideau en lin et j’en ai fait une jupe pour ma mère ». C’est sur cette phrase prononcée par Simon que s’ouvre le défilé de la maison Jacquemus.
Cette fois, c’est dans un décor simple que les mannequins défileront. Set blanc et dénudé accueille les noms les plus en vogue du mannequinat. Les soeurs Hadid, Adut Akech ou encore Joan Smalls étaient de la partie. Mais c’est une mannequin made in France qui donne le coup d’envoi de ce défilé : Laetitia Casta qui signe alors son retour sur le catwalk.
Mais Simon Porte Jacquemus s’est également équipé d’un front row étoilé : Hamza, Damso, Younes Bendjima ou encore Jeanne Damas… Tous ont apporté leur soutien au créateur.
Cette collection c’est une pureté et un minimalisme qu’on retrouve dans chaque look. Les pièces sont monochromes, d’un beige omniprésent, malgré quelques pièces roses fushia ou bleu marines. Les robes sont légères et fendues sur le côté et les mannequins sont vêtus de veste oversize ou de cargos.
L’accessoire incontournable ? Le sac Chiquito déclinable en bijou. En boucles d’oreilles ou en collier, il a retenu l’attention de tous.
Et comme à chaque Fashion Week, la mode était aussi dans la rue !