Après avoir été vivement critiqué pour sa cover de l’album posthume de Pop Smoke, Virgil Abloh est maintenant au coeur d’une polémique de plagiat.
C’est une période sombre pour le directeur artistique de Louis Vuitton, qui subit de lourdes critiques suite à la pochette de l’album posthume de Pop Smoke, décédé le 19 février 2020. Un flop pour le designer puisque cette fameuse cover ne semble pas plaire au public et doit sous la volonté du directeur d’Universal Music Group, Steven Victor être rapidement modifiée avant la sortie définitive de l’album. À ce bad buzz s’ajoute plusieurs polémiques, notamment celle d’un détracteur qui ne baisse pas les bras concernant ses accusations envers Virgil Abloh : le plagiat.
Perçu par de nombreuses personnes comme étant un copieur, il est difficile à croire que le créateur plagie. Pourtant l’artiste conceptuel Ryder Ripps s’est décidé à sortir du silence avec un dossier de vingt pages regroupant l’historique complet des « vols » de Virgil Abloh dont il est la victime.
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Dans ce dossier nommé « VIRGIL ABLOH THEFT OF RYDER RIPPS / VERSION – 01 », Ryder Ripps n’y va pas de main morte. On apprend tout d’abord que les deux hommes se connaissent très bien, puisqu’ils ont déjà travaillé ensemble et ce à de nombreuses reprises notamment pour la marque BEEN TRILL, fondée en 2010 par Virgil Abloh, Matthew Williams et Heron Preston. Ils entretenaient des relations courtoises jusqu’au moment où Virgil a décidé, d’après Ripps, de ne plus le payer pour ses créations et de se contenter de copier son travail. « Cet homme m’a pris le concept de la rose chromée, l’a gâchée avec un graphisme négligent et a ensuite écrit des conneries à ce sujet. C’est tellement triste que quelqu’un se soucie si peu de l’art, du design et de la mémoire d’un être humain qui était si aimé qu’il a enveloppé son nom dans le mensonge et le vol », a déclaré Ripps.
Virgil Abloh Theft of Ryder Ripps (a must read): https://t.co/5X9XMgZVB6
— (@TheCourtKim) June 30, 2020
De nombreuses ressemblances ont été constatées entre les produits de Ryder Ripps et ceux d’Off-White pour lequel travaille Abloh notamment l’idée d’inscrire le nom de l’article sur l’accessoire en question « SCARF » sur une écharpe. Cette idée provient bel et bien de Ripps. Mais ce nouveau concept est rapidement devenu l’ADN de la marque et a valu à Virgil Abloh de nombreux mérites de la part de la quasi-totalité du monde de la mode.
Un exemple qui n’est soit disant pas le seul, mais au quel Abloh s’était déjà exprimé : « Je ne pense pas que la culture bénéficie du fait qu’une ligne dessinée sur une feuille blanche n’ait jamais été dessinée de la même manière auparavant. Mon objectif est de mettre des choses en lumière, c’est pour ça que je collabore beaucoup, que je référence beaucoup et c’est ce qui caractérise mes créations ». Un effet maladroit de la part du créateur qui souhaite donc mettre en avant le travaille de ses sources d’inspirations sans réellement les énoncer.
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