Connu sous le nom de L’Atlas, Jules Dedet est l’un des seuls artistes de street art français à avoir révélé son identité.
Son surnom fait référence au massif montagneux d’Afrique du Nord, région dans laquelle l’artiste transite régulièrement afin d’y apprendre la calligraphie. Son travail se veut être l’évolution du graffiti. Il tente d’y créer une forme d’illusion d’optique visant à faire passer un message.
L’Atlas est un artiste monochrome, il ne distingue aucune couleur dans ses oeuvres bien qu’il lui arrive de créer des oeuvres fluorescentes. Dans certaines de ses expositions, des pièces sont plongées dans la lumière UV afin que ses oeuvres transpercent le cadre.
Ses oeuvres font aujourd’hui l’objet de nombreuses collaborations et ont pour but d’inventer un langage pictural universel. En 2017, il a créé le logo de la nouvelle marque de mode/cosmétiques lancée par Rihanna, Fenty. Beaucoup plus tôt dans sa carrière, en 2001, il exposait déjà, en collaboration avec Agnès B, dans l’une des boutiques de la marque, des tee-shirts floqués « Paris je t’aime ». Tandis qu’en 2015, il collaborait avec la marque d’eau pétillante, Perrier, avec laquelle il partage de nombreuses valeurs : modernité, engagement, impertinence et transgression.
Depuis octobre 2019, une exposition nommée « Walk the Line » est également dédiée à son travail au Musée en Herbe. Ce musée d’art urbain se révèle être un espace inter-générationel de découvertes culturelles et de pratiques artistiques. Des expositions prestigieuses y sont aménagées et présentées pour être accessibles à tous; des visites sous la forme d’Escape game y sont même organisées chaque jeudi soir.
Son exposition « Walk the Line » nous offre également des pièces visibles en réalité augmentée, des pièces archéologiques prêtées par le Louvre, des oeuvres de Keith Harring et Jacques Villeglé ainsi qu’un voyage immersif dans l’histoire du graffiti.
Dernièrement, l’artiste est également devenu la nouvelle égérie du parfum Jimmy Choo : « L’homme urbain ». Une soirée de lancement en présence de L’Atlas s’est même déroulée au Musée en Herbe le jeudi 9 janvier.
Le graffeur ne travaille pas exclusivement avec des marques, il utilise aussi les propriétés originelles du street art (graff sur des bancs, des boîtes aux lettres, des trottoirs, etc).