Si l’avenir de la mode est jusqu’à présent incertain, une chose est sûre : la London Fashion Week évolue puisqu’elle proposera dès le mois de juin une plateforme 100% numérique avec une fusion des défilés Homme et Femme.
« Il est essentiel de se tourner vers l’avenir et la possibilité de changer, de collaborer et d’innover. La pandémie actuelle nous amène tous à réfléchir de manière plus poignante à la société dans laquelle nous vivons et à la manière dont nous voulons vivre notre vie et créer des entreprises lorsque nous aurons surmonté cette épreuve. En créant une plateforme culturelle pour la semaine de la mode, nous adaptons l’innovation numérique afin qu’elle réponde au mieux à nos besoins actuels et qu’elle serve de vitrine mondiale pour l’avenir. Les créateurs pourront partager leurs histoires et, pour ceux qui les ont, leurs collections, avec une communauté mondiale plus large », a expliqué la directrice du British Fashion Council, Caroline Rush. Avec une mode de plus en plus sensible face à la crise sanitaire, l’heure de remotiver les troupes est arrivée, c’est pourquoi la Fashion Week 2020 de Londres sera maintenue mais avec une nouveauté : le numérique.
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Vers une mode plus digitale
Le numérique sera donc une amélioration en tout point de vue, ce qui marquera l’histoire de la mode londonienne. Désormais, il n’y aura qu’une seule plateforme « sans genre », puisque hommes et femmes défileront en même temps. Les créateurs présenteront leurs collections et l’identité de leur marque, à savoir le récit et l’esthétique de leur travail afin de permettre aux passionnés de faire partie intégrante des défilés. Le public pourra donc grâce à des interviews, des podcasts et les coulisses des défilés entrer plus en intimité au sein du monde de la mode sur le site officiel londonfashionweek.co.uk.
Cette Fashion Week se déroulera la semaine du 12 juin sans premier rang, sans influence et sans lieux précis, mais selon des paramètres concrets d’efficacité capables de réunir à la fois les besoins des acheteurs et de la presse ainsi que ceux des spectateurs. Toutefois, les noms des créateurs qui participeront à cette première session n’ont pas encore été dévoilés. Patience, cela ne devrait plus tarder ! En espérant que ce nouveau format sera pris en exemple par les grandes capitales de la mode telles que New York, Milan et Paris, qui n’ont pas encore communiqué sur le sujet.
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