Avec ses deux premières journées riches en but, peut-on voir les prémices d’une Ligue 1 sexy pour la saison 2021/2022 ?
Les entraîneurs
Il est peut-être encore tôt pour se prononcer sur le contenu de la saison à venir en Ligue 1. Cependant, sur le papier, le championnat français peut se vanter d’avoir de beaux noms sur les bancs de touches : Pochettino, Sampaoli, Kovac, Bosz, Galtier pour ne citer qu’eux. On aurait pu citer Franck Haise (RC Lens) qui régale avec le club nordiste ou encore Gerald Baticle qui s’avère surprenant avec le SCO d’Angers.
Même si la majorité des entraîneurs n’ont pas forcément le statut de coach à victoires, la majorité insuffle une volonté de produire du jeu en permanence. Le meilleur exemple reste sûrement l’Olympique de Marseille. Avec son coach argentin, Marseille a encaissé beaucoup de buts (4 en 2 matches). Néanmoins, aucun spectateur des matchs marseillais n’a pu rester insensible devant un football total, fou et engageant, à l’image du coach.
Cette question du jeu remet en question l’école française. Car on ne peut que constater une sorte de révolution culturelle, dans le contenu de la Ligue 1. En premier, les coachs étrangers ont réussi à poser leurs pattes et proviennent majoritairement de pays, championnats, où le jeu tient une place importante (Kovac en Allemagne, Sampaoli en Argentine, Bosz en Hollande). Les gros clubs du championnat, tendent donc vers un changement de paradigme via l’arrivée d’un coach étranger, qui vient chambouler les méthodologies habituelles.
Dans un second temps, si l’école française n’est pas exempte de toutes critiques, on peut souligner un changement chez les coachs français. Si Dall’Oglio est connu pour proposer du beau jeu, on peut citer Der Zakarian ou encore Galtier. Ce dernier, champion de France avec le LOSC, a changé de dimension. Car bon nombre d’observateurs, ont certainement dû s’ennuyer au plus haut point devant le Saint-Étienne de Galtier. Si Galtier vient d’arriver à Nice, au vu des joueurs qui ont été recrutés, on ne peut douter de son envie de produire du beau jeu et de l’allier aux résultats.
Les joueurs
Si l’on cite les entraîneurs, il est essentiel de parler de l’effectif à disposition de ces mêmes entraîneurs. On peut constater que la Ligue 1, malgré la crise sanitaire (et les difficultés financières avoisinantes) propose de beaux effectifs.
Avec son mercato stratosphérique, le PSG peut se targuer d’avoir l’un des effectifs les plus forts d’Europe. À l’opposé, Marseille affiche un mercato des plus sexy, avec des joueurs qui devront être suivi au vu de leurs qualités et de leur potentiel (Guendouzi notamment). Monaco n’a pas énormément changé d’effectif, mais attend. Sûrement de voir ou sera sa place dans les compétitions européennes. Quant à Lyon, on voit que le mercato rame. Cependant, le milieu est assez fourni et de qualité, mais trop inégal par rapport à l’attaque où l’on retrouve quasiment 4 profils similaires et peu de créativité. Si Lyon, veut entamer son processus de transformation, le club devra donner à Bosz, de la matière en termes d’effectif.
Enfin, si on ne l’a pas évoqué, il faudra suivre le Stade Rennais, qui est engagé dans la Conference League et qui semble avoir entamé une nouvelle logique de direction sportive. Maintenant que l’effectif est complet, à Bruno Genesio de montrer qu’il n’est pas le coach caricatural que beaucoup de personnes ont décrié. Également à suivre, Clermont, qui malgré son statut de promu ne semble pas vouloir renier ses intentions de jeu et c’est loin de nous déplaire.
Bonne saison à tous !