La marque de mode basée à Florence est reconnaissable parmi tant. Excentrées, hors du commun et surtout durables, les pièces AVAVAV ont de quoi faire parler d’elles.
Dans l’univers de la mode, chacun choisit de rentrer dans les rangs ou bien de sortir des chemins battus. C’est le cas de Beate Karlsson, directrice artistique d’AVAVAV, qui décide d’opter pour l’audace et l’innovation.
Les vêtements, produits en quantité limitée, sont pour la plupart fabriqués à partir de restes de tissus non-utilisés ou de récupération dans des entrepôts locaux. Les chutes proviennent même parfois des tissus Louis Vuitton, Burberry ou encore Fendi. C’est dans ce concept que Beate Karlsson trouve ses inspirations à toutes ses collections excentriques et avant-gardistes. Motifs, couleurs, asymétries, découpes, tout est unique, pour le plus grand bonheur des passionnés de mode. Si la marque ne peut être aujourd’hui verte à 100%, Beate Karlsson reste transparente et pointe du doigt le greenwashing.
« Au lieu de nous qualifier de durables, nous sommes transparents sur les complications que nous rencontrons au cours du processus de production et sur ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire avec notre situation actuelle. Notre objectif est d’être totalement écologiques, mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas le faire et continuer à exister”.
Beate Karlsson a un objectif : bousculer les règles de l’industrie de la mode. Et c’est cet esprit qu’elle porte dans toutes ses collections et notamment lors des différents défilés.
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En février 2020, Beate, comme à son habitude, s’est fait remarquer lors de la Fashion Week de New York. Elle avait enfilé un short fabriqué en silicone comme réplique des fesses de Kim Kardashian. Les images ont tourné et ont beaucoup amusé la toile, ce qui lui a permis en septembre 2020 d’être nommée directrice artistique d’AVAVAV. Suite à sa nomination, Beate a su faire parler de la marque. Boucles d’oreilles démesurées, chaussures trompe l’œil, c’est sa témérité qui a propulsé la marque florentine devant les yeux ébahis des spectateurs.
Et pour terminer, lors de la Fashion Week de Milan, AVAVAV a misé sur une parodie de l’industrie de la mode en faisant trébucher ses modèles. L’objectif donné aux mannequins est de « paraître riche » pour mettre le doigt sur la fixation du statut dans la mode ainsi que la superficialité. Pari réussi pour Beate Karlsson dont les clichés et les vidéos du défilé ont intrigué les réseaux sociaux.