À tout juste 19 ans, Kidaki représente aujourd’hui plusieurs milliers de streams, deux titres en featuring avec Eva Queen et une mixtape en préparation. Rencontre avec ce rappeur né des réseaux, aux grandes inspirations et à l’univers tendre et torturé.
Le rap, ça t’est venu comment ?
Jʼai commencé le rap il y a deux ans en postant des freestyles sur Instagram, et ça a commencé à prendre forme sur les réseaux sociaux. Un an plus tard, jʼai sorti mon premier clip puis un deuxième et cʼest celui qui a le plus marché. C’est comme ça que tout a démarré.
Pourquoi ce surnom « Kidaki » ?
Avant je faisais du breakdance, jʼen fais toujours. Mon idole sʼappelle Kida. Puisque je faisais du rap et pas de la danse je me suis dit Kida cʼest bon, mais mes collègues mʼont dit non cʼest pas possible. Un jour, l’un dʼentre eux mʼa dit « Kidaki tʼaime bien ? ». Jʼai validé et à partir de là, jʼai plus jamais changé.
Quelles sont tes principales inspirations? Quʼest-ce qui te motive à écrire ?
En ce moment j’écoute beaucoup Travis Scott, XXX TENTATION : jʼessaye vraiment de retranscrire leur univers en français dans mes titres, d’avoir plus ou moins la même vibe qu’eux.
Ton titre « une balle qui tue ? » a atteint le million de stream et sʼinspire de la mort dʼXXX Tentation, en quoi est-ce que ça t’a marqué ?
Ça mʼa marqué parce que cʼétait mon idole, je l’écoutais beaucoup. Quand jʼai appris sa mort jʼy croyais pas, au même moment plusieurs rappeurs américains que jʼécoutais mourraient aussi dʼune balle ou bien d’autre chose. Ces rappeurs là sont encore plus connus aujourdʼhui que de leur vivant. Voilà pourquoi jʼai intitulé mon morceau comme ça.
Tu chantes ?
Moi jʼai commencé avec le chant, jʼavais pas forcément confiance en moi. Quand on sʼécoute on arrive pas à savoir si ce quʼon fait est bien ou pas. Quand jʼai commencé a rapper, jʼai tout de suite mélangé les deux, ça m’a donné confiance. Aujourdʼhui je préfère d’avantage chanter.
Tu as sorti deux titres avec Eva Queen, comment sʼest passé votre rencontre ?
Jʼétais avec mon producteur, il mʼa dit quʼil connaissait des personnes et il mʼa mis en relation avec Eva. On sʼest rencontrés pendant son séminaire et on a travaillés ensemble dans une bonne ambiance. Cʼétait la première fois que je faisait ça, il y avait beaucoup de compositeurs et de beatmeakers. Aujourdʼhui on travaille toujours ensemble, si elle a besoin de moi je suis là, et vis versa. On a trouvé des idées cohérentes et on sʼest bien amusés, on est tout les deux du sud.
Lʼavis de ta communauté, cʼest important pour toi ?
Cʼest très important pour moi, même si ça mʼempêche pas de prendre des risques. Au démarrage je mʼobligeai à faire le style qui leur plaisaient, alors qu’en réalité cʼest quand même moi lʼartiste ( rire) . Jʼécoute leur avis, mais je fais en sorte de toujours garder ma personnalité. Cʼest important de les écouter.
Tu as déjà essayé de chanter en anglais ?
Jʼai commencé à chanter sur des covers en anglais. Dʼailleurs je préfère ma voix en anglais.
Tu as des projets en cours ? Le confinement les a retardés ?
Il y a mon projet qui va bientôt sortir et ce soir à 00h, mon nouveau va sortir sur le thème du confinement : il sʼappelle « me fais pas la bise ». Jʼespère que tout le monde va comprendre le concept, cʼest une prise de risque et je veux faire plaisir. On est en séminaire en ce moment pour ma première mixtape, on a pas encore de date mais ça va arriver ! Nous avons travaillé pendant un mois sans sʼarrêter, on a bombardés.
Restez attentif à l’actualité de ce jeune rappeur qui prépare sa mixtape. Trente Trois Degrés vous invite à découvrir cet artiste en pleine ascension.
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