La Fall/Winter 2022 signé Supreme est lancée ! Comme chaque saison, on se demande quel genre de collaboration la marque va bien pouvoir nous offrir.
Les fans les plus cinéphiles espèrent revoir des collaborations avec l’univers du septième art. Souvent gage de réussite, les collaborations de Supreme avec le cinéma font plus que jamais partie de l’ADN de la marque.
On le sait, la marque des James Jebbia puisse son inspiration partout autour d’elle. De spots publicitaires aux détournements de logo en passant par la musique, Supreme a su dès le début de son existence digérer ses influences afin de concevoir des pièces réussies. Quand on pense à Supreme et collaborations, les premiers acteurs qui nous viennent à l’esprit sont The North Face, Nike ou encore le partenariat récurrent avec Terry Richardson sur les photos tees.
Mais bien que la marque rendra hommage à de nombreux artistes musicaux tout au long de son existence par le biais de collaborations iconiques avec Michael Jackson ou encore André 3000 dernièrement, le septième art s’imposera rapidement comme une source inépuisable d’inspiration pour la marque new-yorkaise. Que ce soit à travers des collaborations avec des classiques ou des pépites méconnues, les collaborations restent léchées et en cohérence avec l’esprit de la marque. Voici selon nous une sélection des meilleurs d’entre-elles !
Taxi Driver, 1994.
L’amour de Supreme pour le cinéma est aussi vieux que l’existence de la marque. Dès 1994, au côté du désormais classique box logo et du « Afro Skater » tee, on retrouvait un t-shirt reprenant l’une des scènes iconiques de « Taxi Driver » de Martin Scorsese. Le film est tourné entièrement à New-York et narre la longue descente aux enfers de Travis Bickle, chauffeur de taxi de nuit, dans les rues de la grosse pomme. Supreme capture l’iconographie du long-métrage en choisissant pour son t-shirt, l’une des scènes les plus cultes du film. Avec son iroquoise et son blouson d’aviateur, Travis Bickle les bras croisés est reconnaissable entre mille même pour ceux n’ayant pas vu le film.
Ce t-shirt inspiré de « Taxi Driver » est une pièce tellement importante dans l’histoire de Supreme qu’on aura le droit à une réédition en 2014 avec cette fois-ci une board en plus.
Supreme rendra hommage à de nombreux autres films fin des années 90, début des années 2000. Parmis eux, on compte « Orange Mécanique », « Nosferatu », « King Kong », « White Heat » ou encore des films plus récent comme « Menace II Society » ou ‘La Cité de Dieu » .
Les Affranchis, 1998.
Supreme ne se contente pas de reprendre des images de films et de les apposer sur un t-shirt, l’hommage peut également être typographique. Le « Motion Logo » aujourd’hui récurrent à quasiment chaque saison de chez Supreme s’inspire à nouveau d’un film de Scorsese. Bonnets, Hoodies, crewnecks, jackets, les pièces avec le Motion Logo sont légion. En grand fan de films de gangsters et de Martin Scorsese, James Jebbia s’inspire de la typographie présente lors de la scène d’ouverture du film « Les Affranchis« . Avec la sortie de quatre colorway dès 1998, le succès est immédiat. Bien que pas au niveau de popularité du box logo, les pièces utilisant le motion logo restent certaines des pièces les plus prisées de la marque.
Disney, 2009.
Bien qu’il soit aujourd’hui commun de voir Disney un peu partout dans le paysage streetwear par le prisme de nombreuses collaborations. Avant Gucci ou OVO, c’est Supreme qui s’offrait une collaboration avec les légendaires studios, composée de seulement un tee et un hoodie. Pourtant, la marque new-yorkaise reprend un artwork rétro du personnage de Mickey Mouse mascotte intemporelle de chez Disney.
Disney n’est pas la seule grande société de production avec qui Supreme a pu collaborer. Un an plus tard la marque s’associera à Universal Studio afin d’utiliser ses monstres iconiques pour une collection exclusive à l’occasion d’Halloween.
Kids, 2015.
Sûrement la collaboration cinématographique la plus logique de Supreme étant donné la relation profonde entre le métrage et la marque. « Kids » de Larry Clarke, sorti en 1995, nous plonge au sein du quotidien de jeune new-yorkais expérimentant drogue, sexe et beuverie à outrance. La plupart des acteurs se sont vu castés au sein même de la boutique de James Jebbia sur Lafayette Street. Enfin, le succès du film a grandement participé à la popularité de la marque.
20 ans plus tard, Supreme rendra hommage à « Kids » et à son réalisateur au travers d’une collection capsule comprenant boards et t-shirts. La marque mettra même en ligne le film gratuitement sur viméo pour que les fans puissent découvrir ce classique.
Scarface, 2017.
Véritable bible dans l’univers hip-hop grâce à son prophète Tony Montana et sa philosophie, « Scarface » de Brian De Palma s’imposera avec le temps comme l’un des meilleurs films de gangsters de tous les temps. Décrié à sa sortie, le film raconte l’ascension sanglante d’un jeune immigré cubain venu goûter au rêve américain. Supreme semblant partager la même vision que Tony Montana nous offrira une généreuse collection en 2017.
À partir des années 2010, Supreme ne proposera plus de simple t-shirt mais cette fois-ci de véritable collection pour ces collaborations. C’est le cas dès 2008 en s’associant au film animé « Cooskin » de Ralph Bakshi puis en 2015 avec « E.T. » Le point d’orgue de cette nouvelle approche se ressentira dans la collaboration avec « Scarface ». En effet, t-shirts, hoodies, boards, ensemble veste/pantalon mais aussi des maillots de hockey aux couleurs du film seront disponibles. Supreme utilisera le fameux dicton « The World is Yours » et ira même jusqu’à proposer une version réduite de la statue présente dans le manoir de Tony sous forme de lampe.
Akira, 2017.
2017 reste l’année dorée en matière de collaboration cinématographique. Après « Scarface », la marque de James Jebbia s’associe à un autre classique mais dans un genre tout autre : « Akira ».
Si Supreme devait un jour collaborer autour d’un manga, il fallait que ça soit celui-là. Akira est un manga d’anticipation écrit par Katsuhiro Ōtomo et racontant les déboires d’un groupe de jeunes motards au sein de Neo-Tokyo, nouvelle capitale suite à l’explosion de Tokyo 37 ans plus tôt. Complot, pouvoirs psychiques et transhumanisme le manga acquerra son statut d’oeuvre culte avec la sortie de son adaptation ciné en 1988. Les hommages sont nombreux, on retrouve des références à « Akira » dans le film « Ready Player One » ou encore dans le clip « Stronger » de Kanye West.
À l’instar de « Scarface » Supreme fait fort et propose une collaboration capsule inspirée du manga. Les Work jackets rappellent l’iconique veste de Kaneda, protagoniste du manga. La parka semble elle, parfaite pour affronter la météo capricieuse de Neo-Tokyo. Enfin, on retrouve certaines des planches les plus célèbres du manga sur une grande majorité des pièces.
Hellraiser, 2018.
Parmi les nombreux slashers movies des années 80, Supreme a sans doute choisi l’un des plus méconnus et des plus violents. Tiré du roman original de Clive Barker « The Hellbound Heart », « Hellraiser » sera réalisé par son auteur car celui-ci était déçu du traitement de ses histoires par les studios. Le film s’imposera rapidement comme un monument de l’horreur au travers de sa mythologie et de ses créatures connues comme les plus sadiques que les enfers n’ait jamais porté : les cénobites. Le plus terrifiant d’entre eux rejoindra Freddy, Michael Myers ou encore Leather Face à la table de nos cauchemars.
La mention « Hell on Earth » et les portraits de Pinhead habillent une collection capsule extrêmement réussie avec des ensembles jerseys, des t-shirts, hoodies et de nombreux accessoires. Mais les pièces les plus marquantes restent le set de vestes avec l’affiche du film dans le dos ainsi qu’un ensemble trench pantalon dans des tons monochromes.
Supreme collaborera avec de nombreux autres films comme « The Killer » ou encore« Gummo » en février dernier, ainsi que des réalisateurs comme Harmory Corine, Woody Allen ou la légende Charlie Chaplin. Maintenant si on s’intéresse à l’avenir, de nombreuses rumeurs autour d’une probable collaboration avec le film « La Haine » de Mathieu Kassovitz se multiplient ces dernières années.