Le street art engagé, il en est le roi ! Banksy ou le professionnel de la provoc’ est l’un des artistes contemporains les plus connus de notre temps. Trente Trois Degrés vous brosse son portrait.
De la Petite Fille au Ballon en passant par Napalm ou encore la Jeune Fille Triste, Banksy est l’artiste polyvalent incontournable de notre ère dans le milieu du street art. Le britannique de quarante-six ans joue de ses œuvres pour susciter l’intérêt des citoyens en les interpellant sur la condition humaine, tout en utilisant sa touche personnelle : l’humour. Dans chaque continent, ses œuvres rayonnent. La raison ? Son extravagance !
En 2005, il réussi à entrer dans les plus grands musées du monde dont le musée du Louvre, le musée Moma à New York, ou encore au Tate Britain à Londres pour y afficher son talent.
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Vrai révolutionnaire, Banksy aime choquer et entrer dans la provocation. Artiste pacifiste et anti-capitaliste, en 2004 il imprime des faux billets à l’effigie de Lady Di, remplaçant le Bank of England par Banksy of England afin de les distribuer lors du carnaval de Notting Hill. En 2006, c’est au cœur de Disneyland en Californie qu’il intègre une poupée gonflable habillé d’un uniforme orange identique à celui des prisonniers de Guantanamo. C’est donc une évidence, son travail plaît car Banksy se joue des codes selon lesquels la société voudrait qu’on aime un artiste avant d’aimer son travail. Ici, il est salué parce que rien ne compte à part ses œuvres, notamment parce que son identité reste encore inconnue. Certains pensent qu’il s’agirait d’une femme.
De l’art pour dénoncer
Entre peintures, sculptures, pochoirs, détournements d’objets urbains ou d’œuvres classiques, c’est sur les murs que certaines de ses réalisations ont pour but de lancer un message assez poignant afin de susciter l’intérêt de ceux qui les regardent. Notamment en dénonçant la privation de liberté, la société de consommation ou pour donner un message d’espoir.
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C’est pourquoi, depuis 2012, l’artiste se fait arracher ses œuvres et les voit vendues aux enchères Outre-Atlantique : en 2013 le journal Le Monde indiquait que ses muraux avaient été vendus entre 900 000 et plus d’1,1 million de dollars. Comme quoi, l’antimilitariste plaide coupable pour contribuer malgré lui au fonctionnement du système grâce à ses messages.
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