Après l’énorme succès du clip CLOUT COBAIN I CLOUT CO13A1N, un extrait de son album TA13OO sorti peu de temps après, le rappeur de Floride nous a dévoilé le clip du son VENGEANCE I VENGEANCE avec JPEGmafia et Zillakami en featuring. Pour terminer sa lancée, Denzel a mis en ligne un troisième clip, BLACK BALLOONS I 13LACK 13ALLONZ en featuring avec Twelve’Ien et GoldLink. Chaque clip raconte une histoire, en rapport avec les autres.
Dans l’ordre chronologique, BLACK BALLOONS I 13LACK 13ALLOONZ est le début de l’histoire. Il nous montre comment les maisons de disques attirent les jeunes rappeurs avec de beaux contrats et beaucoup d’argent. Dans le clip, Denzel apparaît s’amusant dans un énorme palais entouré de drogue et de femmes, se rendant compte à la fin qu’il ne s’agit que d’une supercherie.
C’est là que CLOUT COBAIN I CLOUT CO13A1N commence.
Denzel Curry se rend compte qu’il est surexploité par sa maison de disques et qu’il n’est plus du tout lui-même. Il est présenté par le patron du cirque (qui représente la maison de disque) avec un maquillage de clown, dans un chapiteau où l’ambiance bat son plein. On peut aussi y voir un marchand de drogue qui en distribue à tout va.
Dans ce son, le rappeur originaire de Floride explique qu’il ne souhaite qu’être lui-même mais que le public préfère le voir se donner la mort. Il essaye de nous faire comprendre qu’il se sent comme une bête de foire, affiché dans le seul objectif de divertir son public.
À la fin du clip, Denzel Curry décide finalement de mettre fin à ses jours devant tout le monde mais personne ne semble affecté : au contraire, l’acte a déclenché l’hilarité du public.
C’est au tour de VENGEANCE I VENGEANCE de faire son entrée.
Dans ce clip, Denzel Curry revient à la vie dans une ville sombre et glauque. Il décide alors de retourner voir le patron du cirque pour se venger. Denzel le capture et le torture pour lui montrer sa souffrance.
Dans cette trilogie, Denzel Curry dénonce la naïveté des jeunes rappeurs qui signent trop vite leurs contrats, finissant souvent esclaves de leur maison de disques, qui n’hésite pas à les surexploiter pour de l’argent…